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La lettre G en franc-maçonnerie s’impose au cœur du Temple, sans jamais être expliquée d’une seule voix. Ni ponctuée des trois points usuels, ni rattachée de façon univoque à un mot sacré, elle semble faire exception dans l’alphabet symbolique des francs-maçons. On la retrouve au centre de l’Étoile Flamboyante, entre l’Équerre et le Compas, sur le Delta lumineux du Vénérable Maître... Mais pourquoi cette lettre précisément ? Que signifie-t-elle vraiment ? Est-elle un symbole du divin, une trace de la géométrie sacrée en franc-maçonnerie, ou une simple survivance de traditions anciennes ? Loin d’être une initiale parmi d’autres, la lettre G en franc-maçonnerie pourrait bien être un condensé de Trois, d’Équerre et d’intuition. Et si, au lieu de chercher à la déchiffrer, il fallait d’abord apprendre à la contempler ? Une chose est sûre : comprendre la lettre G en franc-maçonnerie, c’est s’approcher d’un point d’équilibre entre science et lumière, entre raison et verticalité.

 

1. La Lettre G en franc-maçonnerie : une lettre sans mot, mais pleine de sens ?

Dans l’univers codifié de la franc-maçonnerie, où chaque mot compte et chaque lettre se cache derrière trois points, la lettre G en franc-maçonnerie fait figure d’exception. Elle ne désigne pas un mot sacré, elle n’est pas suivie de points, elle n’est pas expliquée de manière uniforme dans les rituels. Elle est là, seule, posée au centre de l’édifice symbolique, comme une énigme visible mais jamais résolue.

Traditionnellement, les lettres maçonniques abrégées servent à voiler ce qu’elles désignent : J et B pour les colonnes, M B pour le mot de Maître, ou encore C K H pour Chevalier Kadosh. Elles fonctionnent comme des seuils, gardant le silence sur ce qui doit être découvert. La lettre G, en revanche, ne voile rien. Elle se montre dans sa nudité graphique, au centre du Delta ou de l’Étoile Flamboyante, entre l’équerre et le compas. N’est-ce pas, en soi, un paradoxe ?

la lettre G dans le temple maçonnique nos colonnes

La lettre G dans le Temple maçonnique 

Faut-il y voir l’initiale d’un nom divin ? D’un principe cosmique ? D’un outil de l’Art royal ? Ou est-ce tout autre chose : un symbole G maçonnique dont la fonction est précisément de ne pas se réduire à un seul sens ?

Ce silence du G est peut-être plus éloquent que bien des discours. Et si cette lettre, muette mais lumineuse, était là non pour désigner, mais pour orienter ? Pour tracer une direction intérieure, plutôt qu’un mot extérieur ? Peut-être est-ce cela, au fond, la vraie géométrie sacrée en franc-maçonnerie : une lettre qui ne parle pas, mais qui place.

2. Dieu, Géométrie, Gnose, Génie : que cache vraiment le symbole G maçonnique ?

Les francs-maçons n’ont pas manqué d’imagination pour interpréter le symbole G maçonnique. Très tôt, plusieurs hypothèses ont circulé, souvent complémentaires, parfois contradictoires. Dans la tradition anglo-saxonne, la première explication fut presque instinctive : G serait l’initiale de “God”. Cette lecture, simple en apparence, permettait de situer le G au sommet du système symbolique, comme un rappel que tout commence et tout finit en Dieu. 

Pour d’autres, plus opératifs que théologiques, il allait de soi que G signifiait Géométrie. L’art de bâtir, de tracer, de mesurer, de penser l’univers en proportions : la géométrie est la science du Grand Architecte de l’Univers 

 

La Lettre G au cœur de l’Équerre et du Compas nos colonnes

La Lettre G au cœur de l’Équerre et du Compas

D’autres encore y ont vu la Gnose, ce savoir intérieur que l’on ne reçoit pas d’un maître mais que l’on découvre en soi. Un peu plus loin sur l’axe symbolique, certains y reconnaissent la Gravitation – cette loi mystérieuse qui relie les astres – ou encore la Génération, dans son sens cosmogonique, sexuel ou spirituel. 

Enfin, une autre lecture propose d’y voir le Génie : non pas un esprit surnaturel, mais la force créatrice de l’homme, sa capacité à transformer, à relier, à donner forme à l’invisible.

Faut-il choisir entre toutes ces hypothèses ? Peut-on trancher ? Ou devons-nous, au contraire, accepter cette pluralité comme une richesse ? Après tout, la lettre G en franc-maçonnerie n’a jamais été encadrée par une définition unique. Elle agit comme un miroir : chacun y projette ce qu’il cherche. Et si cette ouverture de sens était précisément sa vocation ? Être une énigme assumée, une lettre-carrefour Dieu, Géométrie, Gnose et Génie se croisent, sans jamais se confondre ?

3. Le G comme Trois : une valeur oubliée

La lettre G en franc-maçonnerie est souvent interprétée selon les langues modernes, en particulier le français et l’anglais, dans lequel elle occupe la septième position de l’alphabet. Or, ce détail apparent a induit en erreur bien des interprétations. Car pourquoi le Compagnon, dont le nombre symbolique est le Cinq, découvrirait-il une lettre liée au Sept ? Pourquoi le G n’apparaît-il pas au grade de Maître, si son rang alphabétique moderne devait déterminer son usage ? Cette incohérence n’est qu’apparente. Elle s’éclaire dès qu’on quitte les conventions contemporaines pour revenir aux alphabets anciens.

Dans l’alphabet grec, le Gamma est la troisième lettre. Il en va de même pour le Ghimel hébreu, et pour leur ancêtre commun, le Gaml phénicien. Dans ces traditions, la lettre que nous appelons G portait la valeur numérique du nombre Trois. Et c’est là que le symbole prend une autre profondeur. Car en franc-maçonnerie, le Trois n’est pas une quantité : c’est une structure, une force, une présence. Trois piliers, trois coups, trois grades, trois lumières. Le Trois est équilibre en mouvement, passage de la dualité à la synthèse, nombre du Compagnon qui apprend à tenir debout entre verticalité et horizontalité.

Et si la lettre G en franc-maçonnerie ne devait pas tant se comprendre comme une initiale que comme un nombre ? Un nombre ancien, venu de traditions sémitiques et grecques, et porteur d’une dynamique ternaire. Un nombre à lire non comme une donnée chiffrée, mais comme une orientation : une base triangulaire, une structure invisible, une ascension possible. Le G serait alors moins un mot à deviner qu’un parcours à vivre.

4. Une lettre comme une équerre : aux origines du tracé

Avant d’être une lettre arrondie, la lettre G fut un angle. Ses formes les plus anciennes, que l’on retrouve dans le Gaml phénicien, le Ghimel hébreu archaïque ou le Gamma grec, évoquaient toutes une équerre. Deux lignes rigides, formant un angle droit ou obtus, traçaient déjà un signe de rigueur, d’orientation, de mesure. Le Ghimel, dans sa racine sémitique, évoquait d’ailleurs le chameau — un animal patient, porteur, traversant les déserts, comme le Compagnon franchit les étapes arides de son propre parcours. Le signe devenait ainsi un guide, un instrument et une silhouette en mouvement.

alphabet phénicien nos colonnes

Alphabet phénicien

Lorsque les Romains adoptèrent l’alphabet grec à travers la médiation étrusque, ils durent résoudre une difficulté phonétique : leur langue ne distinguait pas clairement le C et le G, qui s’écrivaient tous deux par un seul et même signe. Ils décidèrent donc de créer une nouvelle lettre, le G, à partir du C, en y ajoutant un petit appendice graphique — une sorte de mini-équerre accrochée à la courbe. Le C devenait G par un simple geste, mais ce geste disait tout : on ajoutait l’outil au cercle, l’angle à la fluidité, la rigueur à la rondeur. Ce sont également les Romains qui placèrent désormais le G à la septième position de l’alphabet latin, consacrant ainsi un ordre qui ne correspond plus à la logique symbolique ancienne.

Cette origine graphique n’est pas qu’un détail historique. Elle révèle une tension féconde entre deux principes : la mesure et le mouvement, l’outil et le vivant. Placée entre l’équerre et le compas, la lettre G de la franc-maçonnerie retrouve ici toute sa légitimité : elle est à la fois signe hérité, instrument de passage et trace de la mémoire du trait.

 

5. Le G au centre de l’Étoile : une lumière à habiter

Au centre de l’Étoile Flamboyante, parfois suspendue au-dessus du pavé mosaïque, parfois brodée sur le tapis de loge, la lettre G rayonne. Non comme un emblème figé, mais comme un appel silencieux. Elle est là, entre l’Équerre et le Compas, au cœur du Delta qui orne le Vénérable Maître. Certains y voient un signe de pouvoir, d’autres un repère cosmique. Mais peut-être faut-il la lire autrement : comme un point d’équilibre, une source intérieure à reconnaître et à habiter.

Car si l’Étoile Flamboyante éclaire le chemin, ce n’est pas pour imposer une vérité, mais pour éveiller une conscience. Le G n’est pas un symbole autoritaire, mais un foyer symbolique. Il ne désigne rien, il indique. Il ne dicte pas, il oriente. Il ne parle pas, mais il éclaire. C’est peut-être cela qui en fait l’un des signes les plus subtils de l’iconographie maçonnique : il ne s’explique pas, il s’approche.

La lettre G en franc-maçonnerie résiste à la réduction. Elle ne renvoie pas à une définition, mais à une posture. Posture intérieure, faite d’équilibre, de rigueur, de clarté. Comme l’étoile qu’elle habite, elle invite à rayonner sans bruit, à mesurer sans rigidité, à construire sans imposer. Elle est là, au centre du Temple, pour rappeler à chacun que toute lumière véritable commence par un point : celui que l’on habite.

Conclusion

Il est tentant de chercher dans la lettre G en franc-maçonnerie une réponse claire, une signification stable, une vérité arrêtée. Mais tout, dans son usage symbolique, résiste à cette tentation. Elle ne dit pas, elle montre. Elle ne nomme pas, elle désigne. Présente au cœur du Temple comme au cœur de l’Étoile, elle trace un centre plus qu’elle ne livre un secret.

Qu’on la comprenne comme Géométrie, Dieu, Gnose ou Génie, elle ne cesse d’échapper. Car elle n’est pas là pour qu’on la comprenne, mais pour qu’on s’y confronte. Elle interroge autant qu’elle oriente, et c’est peut-être cela qui la rend si précieuse : son refus de se laisser réduire, son pouvoir d’ouvrir.

Une lettre, non pour dire, mais pour tracer.

Par Ion Rajolescu, rédacteur en chef de Nos Colonnes — au service d’une parole maçonnique juste, rigoureuse et vivante.


Envie d’approfondir le symbole de la Lettre G en franc-maçonnerie ?

Découvrez notre article "L’Étoile Flamboyante en franc-maçonnerie : symbole, géométrie et lumière".

 

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FAQ – La Lettre G en franc-maçonnerie

1. Que signifie la lettre G en franc-maçonnerie ?

La lettre G n’a pas de définition unique. Elle évoque tour à tour Dieu (God), la Géométrie, la Gnose, le Génie… ou encore le nombre Trois. Elle occupe une place centrale dans plusieurs symboles maçonniques.

2. Pourquoi la lettre G est-elle placée au centre de l’Étoile Flamboyante ?

Parce qu’elle incarne une lumière intérieure, une orientation symbolique. Son emplacement entre l’Équerre et le Compas, au centre du Temple, lui donne une fonction d’axe spirituel.

3. D’où vient la lettre G dans l’alphabet maçonnique ?

La lettre G remonte au Gaml phénicien, devenu Ghimel en hébreu, puis Gamma en grec. Dans ces alphabets, elle est la troisième lettre, associée symboliquement au nombre Trois.

4. Pourquoi la lettre G n’est-elle pas suivie des trois points maçonniques ?

Contrairement aux initiales habituelles, la lettre G n’abrège aucun mot précis. Elle n’est pas une initiale codée mais un symbole autonome, porteur de multiples interprétations.

5. À quel grade maçonnique découvre-t-on la lettre G ?

Traditionnellement, c’est au grade de Compagnon que la lettre G est dévoilée. Elle correspond au moment où l’initié passe du binaire à la pensée ternaire.

6. Quelle est la valeur numérique de la lettre G ?

Dans les alphabets anciens, la lettre G avait la valeur du nombre Trois. Ce lien symbolique est central en franc-maçonnerie, où le Trois incarne l’équilibre, la structure et le passage.

7. Pourquoi le G est-il parfois associé à la Géométrie sacrée ?

La Géométrie est l’un des fondements de la tradition opérative. Le G rappelle la science du tracé, l’harmonie des proportions, et la structure cachée de l’univers.

8. La lettre G est-elle une invention moderne de la franc-maçonnerie ?

Non. La lettre G s’enracine dans les alphabets antiques (phénicien, hébreu, grec) et puise dans une tradition symbolique bien plus ancienne que la franc-maçonnerie moderne. Les loges l’ont intégrée comme un point d’union entre les outils du métier et les principes de l’esprit.

9. Le G est-il une lettre, un nombre ou un symbole ?

Il est tout cela à la fois. Lettre héritée des anciens alphabets, nombre associé au Trois, symbole central du Temple : le G échappe aux catégories fixes. Il invite à penser au-delà du langage, dans une dynamique de sens.

10. Peut-on “comprendre” le G ou faut-il simplement l’approcher ?

La lettre G franc-maçonnerie n’est pas un code à déchiffrer, mais une présence à contempler. Elle se situe moins dans l’intellect que dans l’intuition, moins dans la définition que dans l’expérience symbolique.

 

14 luglio, 2025
Tag: Symbolisme